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Un film réalisé par Pierre Philippe
1970 - 90 minutes - Couleur
Hélène et Jacques rendent visite à Laurent, que Jacques a connu aux beaux-arts. Il vit avec ses parents dans un manoir situé dans les Baux-de-Provence.
Rapidement, Hélène réalise que la famille Lorrain a de curieuses et déroutantes habitudes ; Robert passe ses nuits enchaîné dans une dépendance du manoir, tandis qu’Elsa, véritable croqueuse d’hommes, se livre à des jeux sadiques avec ses amants.
Hélène est d’autant plus inquiète que les journaux locaux font état des actes criminels d’un mystérieux assassin…
Rapidement, Hélène réalise que la famille Lorrain a de curieuses et déroutantes habitudes ; Robert passe ses nuits enchaîné dans une dépendance du manoir, tandis qu’Elsa, véritable croqueuse d’hommes, se livre à des jeux sadiques avec ses amants.
Hélène est d’autant plus inquiète que les journaux locaux font état des actes criminels d’un mystérieux assassin…
Avec : Sylvie Fennec, Béatrice Arnac, Daniel Emilfork ...
http://www.imfrdb.com/title/tt0066077/
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1.09 Go
Langue : Français
LIEN : Mid-min.7z
Passionné par le cinéma épique allemand et soviétique et se sentant en décalage avec le cinéma français des années 60, l’auteur de chansons, écrivain et cinéaste Pierre Philippe vit dans le cinéma bis – une expression dont il revendique, certainement à juste titre, la paternité – l’opportunité de s’exprimer librement.
C’est donc naturellement que son premier long métrage, Midi minuit (titre faisant référence à une salle de cinéma spécialisée dans le fantastique), se présente comme un hommage parodique à un genre qui était déjà très dédaigné à l’époque (fin des années 60) en France ; un genre dont le réalisateur détourne d’ailleurs volontiers les codes, ne serait-ce que dans le choix d’un décor naturel – les Baux de Provence – inhabituel dans ce type de films.
Disposant d’un budget dérisoire, Philippe boucle la plupart des scènes en une ou deux prises. Ce manque de moyens est évidemment visible à l’écran, que ce soit à travers des enchainements bancals ou un jeu parfois approximatif ; mais pas question d’y voir ici un frein quelconque, le charme du film étant indissociable de son côté fauché et artisanal.
Source : citizenpoulpe