Un film en six volets réalisé par Robert Benayoun
1982 - 330 minutes - Noir & Blanc / Couleur -NC
Jerry Lewis gardait tout. La moindre esquisse, la moindre chute (dans tous les sens du terme et du derme), le plus infime bout d'essai, la moindre parcelle de son travail.
Il thésaurisait, trésorisait systématiquement le fruit de son talent, de ses recherches...
Avec : Jerry Lewis, Dean Martin, Mel Brooks, Marty Feldman, John Landis, Martin Scorsese, Sammy Davis Jr, Peter Bogdanovich...
Pas de fiche IMDB
Langue : Français
Sous-titres : Français
Introduction de Pierre Kalfon
Enregistrement hertzien sur VHS
Jerry Lewis gardait tout. La moindre esquisse, la moindre chute (dans tous les sens du terme et du derme), le plus infime bout d'essai, la moindre parcelle de son travail. Il thésaurisait, trésorisait systématiquement le fruit de son talent, de ses recherches.
Si l'émotion issue de son univers fictionnel, ce "mentir pour le vrai", nous touche, combien nous touche, aussi bien, celle qui se manifeste lors d'un tournage, d'un fou rire, lors d'un sketch qui dérape, d'un gag hors contrôle ou hors cadre ou d'un ratage, celui-là non scénarisé.
Ce film en six volets - copies sensiblement meilleures que celles que l'on peut trouver sur YouTube [entendre : moins calamiteuses - toutes les notes sont du traducteur] -, film présenté hors compétition au Festival de Cannes 1982, rassemble nombre de pièces rares ou inédites et constitue donc plus un ensemble de documents qu'à proprement parler un documentaire, ce qui n'enlève rien à son intérêt. Oserai-je cette expression aussi téméraire qu'aventureuse : bien au contraire.
Il est accompagné d'une introduction de son producteur Pierre Kalfon filmée en 2013 à la Cinémathèque de Bologne. Conçu et réalisé en majeure partie par Robert Benayoun après que ce dernier ait reçu le feu vert de l'artiste pour explorer et utiliser ses archives privées, il a été diffusé en 1983 à la télévision française, succédant, dix ans après, à l'ouvrage éponyme de l'écrivain, cinéaste et critique aujourd'hui lui aussi décédé.
Si j'avais un chien, je l'appellerais éponyme.
Hors-cadre pour hors-cadre, cette mise en ligne n'est pas trop déplacée sur le site de l'UFSF (pour peu qu'on fasse preuve d'une certaine mauvaise foi mais sincère) dans la mesure où l'acteur réalisateur a fait de nombreuses incursions dans le domaine de la Science-Fiction et du Fantastique.
Pour mémoire, outre de nombreux sketches, notamment dans son émission "the Jerry Lewis Show", des apparitions éclair ("Li'l Abner" en 1959, la série "Batman" de 1966-68, ...), etc., il a principalement œuvré dans les longs-métrages suivants, tous relevant de l'un ou l'autre genre :
1953 : "Tu trembles, carcasse", alias "Fais-moi peur" (Scared stiff)
1960 : "Mince de planète" (Visit to a small planet)
1960 : "Cendrillon aux grands pieds" (Cinderfella)
1962 : "l'Increvable Jerry" (It' only money)
1963 : "Docteur Jerry et Mister Love" (the Nutty professor)
1966 : "Tiens bon la rampe, Jerry" (Way... way out)
1970 : "Ya, ya, mon général" (Which way to the front ?)
1982 : "Slapstick" (Of another kind)
1993 : "Arizona dream"
...
Au revoir, Monsieur Jerry Lewis, encore et encore. Merci pour tout.
__ Outlander __
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