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Peu de gens savent que The Texas Chainsaw Massacre n’était pas le premier film de Tobe Hooper. On ne peut guère leur en vouloir, puisque le mystérieux Eggshells, tourné en 1969, long trip expérimental sans réel argument narratif, a tout de la curiosité cinématographique. Tourné dans la région d’Austin au Texas, Eggshells connut quelques projections entre 1969 et 1971, principalement dans divers collèges et universités, avant de disparaître de la circulation, au point que l’on croyait le film et ses éléments sonores définitivement perdus. A l’occasion des 40 ans de The Texas Chainsaw Massacre, de sa restauration et ressortie sur les écrans en version 4K en 2014, Tobe Hooper décide de s’atteler à la restauration parallèle de son premier film, à partir d’une copie 35 mm provenant de sa collection personnelle et déclare
« C’était un film sur une maison communautaire, un vrai film de hippie, du temps des hippies. Dans la cave se situe l’anti-chambre. Quelque chose avait été construit dans la maison et il y a cette présence embryonique, kryptonique et hyper électrique qui commence à influencer les gens qui vivent là. Ce film était marqué par la métaphysique. Il se situe pendant la guerre du Vietnam. Je ne crois pas qu’il existe d’autres films comme celui-là. »
Le film mêle deux intrigues qui, sans jamais se regarder, interagissent l’une sur l’autre. D’un côté nous avons un petit groupe de hippies, qui passe l’essentiel de son temps dans une maison à fumer des joints, à pratiquer l’amour libre, à discuter de politique et de la fin du flower power, un mouvement à bout de course et mis à mal par la Guerre du Vietnam. De l’autre côté, nous suivons un jeune homme mystérieux et mutique que personne ne semble remarquer (est-il un fantôme du passé ou du futur ?) qui, dans le sous-sol de la maison, se prête à des expériences électrochimiques étranges et construit une machine qui évoque une batterie de séchoirs à cheveux reliés entre eux… aux allures de coquilles d’œufs (« eggshells » en anglais). A la fin du film, les deux histoires se rejoignent sans qu’ait été élucidée la nature exacte de leurs rapports : les quatre hippies prennent place dans la machine loufoque que l’inconnu a déposée dans un parc public et s’évaporent joyeusement dans un nuage de vapeur.
« C’était un film sur une maison communautaire, un vrai film de hippie, du temps des hippies. Dans la cave se situe l’anti-chambre. Quelque chose avait été construit dans la maison et il y a cette présence embryonique, kryptonique et hyper électrique qui commence à influencer les gens qui vivent là. Ce film était marqué par la métaphysique. Il se situe pendant la guerre du Vietnam. Je ne crois pas qu’il existe d’autres films comme celui-là. »
Le film mêle deux intrigues qui, sans jamais se regarder, interagissent l’une sur l’autre. D’un côté nous avons un petit groupe de hippies, qui passe l’essentiel de son temps dans une maison à fumer des joints, à pratiquer l’amour libre, à discuter de politique et de la fin du flower power, un mouvement à bout de course et mis à mal par la Guerre du Vietnam. De l’autre côté, nous suivons un jeune homme mystérieux et mutique que personne ne semble remarquer (est-il un fantôme du passé ou du futur ?) qui, dans le sous-sol de la maison, se prête à des expériences électrochimiques étranges et construit une machine qui évoque une batterie de séchoirs à cheveux reliés entre eux… aux allures de coquilles d’œufs (« eggshells » en anglais). A la fin du film, les deux histoires se rejoignent sans qu’ait été élucidée la nature exacte de leurs rapports : les quatre hippies prennent place dans la machine loufoque que l’inconnu a déposée dans un parc public et s’évaporent joyeusement dans un nuage de vapeur.
Merci à Action-cut.com pour ce texte de présentation.
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_Polo