Un film réalisé par Fred C. Brannon
1951 - 65 minutes - Noir & Blanc - Mono - NC
Plusieurs scientifiques meurent fort mystérieusement, ce qui commence à paniquer la société des chercheurs qui travaille sur des projets top secrets. Le responsable de ces décès, un certain docteur Vulcain, continue ses exactions malgré l'opposition de Jeff King qui, grâce à une combinaison-fusée, fabriquée par un collègue, se bat pour trouver l'identité du méchant mécréant. Ce dernier vient de mettre la main sur un appareil fort sophistiqué qui permet en effet de faire fondre n'importe quel métal. Son but : un chantage financier ou la destruction de la mégalopole new-yorkaise...
Avec : Tristram Coffin (Prof. Jeff King), Mae Clarke (Glenda Thomas) Don Haggerty (Tony Dirken), House Peters Jr (Burt Winslow) James Craven (Prof. Millard), I. Stanford Jolley (Prof. Bryant)....
Fiche I.M.D.B
Langue : Anglais
Sous titres : Incrustés
VHSRIP Qualité moyenne, si quelqu'un a mieux...
Lien
Pass : ANACHO
Pour la petite histoire : En 1949, Fred C. Brannon réalise une série télévisée de 12 épisodes d’un quart d’heure intitulée King of the Rocket Men racontant les aventures d’un scientifique, Jeff King, contraint d’endosser le réacteur portatif inventé par l’un de ses amis pour lutter contre les agissements du diabolique docteur Vulcain sous l’identité de Rocketman. Sans doute le succès de cette série fut-il conséquent car deux ans après, le même Fred C. Brannon réalise un film d’une heure, peut être à partir de morceaux de la série, diffusé - on ne sait sur quel support - sous le titre, incompréhensible par rapport au scénario, de Lost Planet Airmen.Le résultat est à la hauteur de ce genre de film et tout s’y déroule sur un rythme prévisible : aussi régulièrement qu’un métronome les bandits tentent de s’emparer d’une invention, les gentils débarquent, une bagarre éclate d’abord à coups-de-poing assénés avec démonstration puis par coups de feu échangés d’un angle de la pièce à l’autre, les méchants parviennent à s’enfuir, Jeff King enfile son costume et se rue à leur poursuite mais ne parvient à en arrêter qu’une partie et se voit donc obligé de monter un plan stupide pour tenter de les attirer et l’on revient au début de cette phrase.Lost Planet Airmen ne brille donc pas par le génie de son scénario même dans le dénouement et la tentative de chantage du docteur Vulcain contre la ville de New-York, ce qui entraîne l’intervention de Rocketman et accessoirement celle d’une escadrille de B24 Liberator qui écrase le repaire sous les bombes - Toute coïncidence avec des événements devant survenir 50 ans après le film est purement fortuite, quoique, avec la S.F., sait-on jamais ?
Il est bon de préciser tout de même que les effets de la fusée humaine en vol sont assez réussis pour l’époque. Tiré d’un comics quelconque, Rocketman fait, 40 ans après, l’objet d’une nouvelle adaptation par Joe Johnston sous le titre Rocketeer.
