(Circle of Iron / The Silent Flute)Un film réalisé par Richard MOORE
1978 - 96 minutes - Couleurs - Mono - 1.85
Dépositaire des espoirs des hommes de la Vallée, un homme part à la recherche du livre de la Vérité et tente de réussir une série d'épreuves. Les hommes de la Vallée organisent une épreuve d'arts martiaux. Le vainqueur devra s'acquitter d'une mission capitale : affronter Zetan, détenteur de la connaissance universelle, et rapporter le livre de la Vérité. Morthond gagne le combat, mais Cord, son adversaire, ne s'avoue pas vaincu et décide de l'accompagner. Morthond meurt dès la première épreuve. Cord, dépositaire de tous les espoirs, va devoir affronter une série de défis pour atteindre son but...
Avec : David CARRADINE, Jeff COOPER, Christopher LEE, Roddy McDOWALL, Eli WALLACH...
Fiche I.M.D.B
Qualité : VhsRip
Format : avi (799Mo)
Langue : Français
Sous titres : Aucun
Lien film: https://mega.co.nz/#!2I4miCJY!KgEf0ycup3kE5vPyyByazGWPo-olYrNqcu3EO7-4f4Y
Initié par Bruce Lee, le scénario de « La Flûte Silencieuse » voit le jour en 1969, fruit d’une collaboration de trois semaines avec le scénariste Stirling Stilliphant (auteur du script de LA VALSE DES TRUANDS dans lequel Lee faisait une courte prestation) et le comédien James Coburn, dont le film alors en projet et produit par la Warner lui ferait partager l’affiche avec Lee. Mais Coburn se désintéressa finalement du projet, et en l’absence d’acteur bankable, celui-ci finit par capoter, Stilliphant et Lee s’en allant finalement collaborer sur la série LONGSTREET avec James Franciscus.
Parmi les nombreuses désillusions rencontrées par Lee pour s’imposer aux States, figure aussi le rendez-vous manqué en 1976 avec la série KUNG FU dont le rôle du moine vedette échouera finalement à David Carradine. Curieuse ironie du sort, avec la disparition prématurée de Lee, c’est Carradine qui fut choisi pour le remplacer dans la version tirée de son histoire et réalisée en 1978 par Richard Moore, directeur de la photo dont ce fut là l’unique mise en scène.
Auréolé d’une réputation assez calamiteuse, LE CERCLE DE FER revu aujourd’hui prête à rêver sur ce qu’en aurait sûrement obtenu Bruce Lee. Car il faut bien le reconnaître, les joutes martiales qui ponctuent le film n’ont rien d’extraordinaire, l’interprétation que donne Jeff Cooper au héros Cord est un modèle de non jeu et David Carradine, en mode roue libre, offre une belle caricature de son personnage de KUNG FU. Et ce n’est pas la réalisation de Richard Moore qui relève le niveau, dépouillée de tout mouvement d’appareils, elle se limite à panoter et zoomer les décors peu imposants d’une production qui fait indéniablement cheap rappelant les heures glorieuses du bis transalpin, la violence en moins. Car ici, point de déluge gore, de tortures insoutenables, le propos n’est pas là. Mais un discours philosophico-mystico-pouet-pouet que le manque de moyen rend profondément abscons et risible. Vous l’aurez compris, pour qui avait fantasmé sur LE CERCLE DE FER en l’associant à Bruce Lee, la découverte s’avère une cruelle déception.
Parmi les nombreuses désillusions rencontrées par Lee pour s’imposer aux States, figure aussi le rendez-vous manqué en 1976 avec la série KUNG FU dont le rôle du moine vedette échouera finalement à David Carradine. Curieuse ironie du sort, avec la disparition prématurée de Lee, c’est Carradine qui fut choisi pour le remplacer dans la version tirée de son histoire et réalisée en 1978 par Richard Moore, directeur de la photo dont ce fut là l’unique mise en scène.
Auréolé d’une réputation assez calamiteuse, LE CERCLE DE FER revu aujourd’hui prête à rêver sur ce qu’en aurait sûrement obtenu Bruce Lee. Car il faut bien le reconnaître, les joutes martiales qui ponctuent le film n’ont rien d’extraordinaire, l’interprétation que donne Jeff Cooper au héros Cord est un modèle de non jeu et David Carradine, en mode roue libre, offre une belle caricature de son personnage de KUNG FU. Et ce n’est pas la réalisation de Richard Moore qui relève le niveau, dépouillée de tout mouvement d’appareils, elle se limite à panoter et zoomer les décors peu imposants d’une production qui fait indéniablement cheap rappelant les heures glorieuses du bis transalpin, la violence en moins. Car ici, point de déluge gore, de tortures insoutenables, le propos n’est pas là. Mais un discours philosophico-mystico-pouet-pouet que le manque de moyen rend profondément abscons et risible. Vous l’aurez compris, pour qui avait fantasmé sur LE CERCLE DE FER en l’associant à Bruce Lee, la découverte s’avère une cruelle déception.
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